Texte publié dans Istres Magazine N°325 - Mars / avril 2024 :
« L’important, c’est de participer ». Cette phrase pour beaucoup caractérise l’esprit des Jeux Olympiques de l’ère moderne. Injustement attribuée au Baron Pierre de Coubertin, père de ces jeux, cette maxime porte des valeurs fortes auxquelles nous sommes attachés.
Dans cet esprit il a prononcé ces mots : « l’important dans la vie ce n’est point le triomphe, mais le combat, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu ». Loin de lui des propos belliqueux mais il transcende la notion d’effort et d’abnégation qu’il faut s’appliquer à soi même.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se profilent, la cérémonie d’ouverture aura lieu le 26 juillet prochain, depuis le 1er aout 2017, date à laquelle Paris et la France ont été choisis, tant d’efforts, tant d’énergies ont été déployés pour relever un tel défi.
Même si « l’essentiel est de participer », nous serons suspendus aux efforts de nos athlètes, nous serons époustouflés par les exploits accomplis.
Ces jeux, même si certains les décrient, nous insufflent une force dont nous avons grandement besoin. Tout d’abord, de gros chantiers génèrent toujours une dynamique économique et un besoin de main d’œuvre important.
Ensuite, ils insufflent à la fois un sentiment de véritable fierté nationale, opposé à de vils nationalismes exacerbés, et un mouvement de fraternité internationale et pacifiste. Istres se devait de participer activement à cet événement majeur, c’est pour cela que nous avons obtenu, avec mon équipe municipale, le passage de la flamme olympique
le 12 mai prochain.
Ce jour doit rester gravé dans nos mémoires et j’espère de tout coeur que ce dimanche vous serez nombreux à participer et à vous reconnaître dans les valeurs de l’olympisme. Notre monde associatif sera sur le pont pour donner à cette manifestation l’éclat qu’elle mérite.
Déjà, tous nos sportifs de haut niveau sont mis à l’honneur sur les supports de communication de la ville mais ce jour là c’est le peuple istréen qui démontrera une fois de
plus son cœur enflammé !
Nous sommes Istres, nous sommes olympiques !
François BERNARDINI “Nous, sommes Istres “