De jeudi à dimanche derniers, Pulsion a fêté dignement ses quarante ans à Istres avec un florilège de rendez-vous dans la ville. Les démonstrations de danse ont permis de présenter l’éventail des disciplines enseignées dans des cadres originaux : classique et oriental au mini-port de l’étang de l’Olivier, jazz sur le ponton de l’étang de l’Olivier, contemporain au kiosque Marie-Mauron, hip hop, salsa, afro et Bollywood sur le parvis de la place Patricia Tranchand et flamenco au Palio. Les professeurs ont aussi entretenu l’interactivité en proposant des cours de classique, jazz, contemporain et hip-hop sur le ponton de l’étang de l’Olivier, une zone d’improvisation multi-disciplines sur le parvis du théâtre de l’Olivier et une ultime matinée bien-être, avec Pilates et yoga, sur la plage de la Romaniquette.
Le temps fort de ces festivités avait lieu samedi en fin de journée. D’abord en centre-ville avec une joyeuse déambulation accompagnée par un groupe de Batucada. Partie de l’église de la Sainte-Famille, elle a rejoint le portail d’Arles pour une chorégraphie finale survoltée.
Le soir, rendez-vous était donné en haut des allées du CEC. Avant un repas partagé et le gâteau d’anniversaire, les discours ont permis de resituer cette belle aventure humaine initiée dès les années 70 dans le cadre des expérimentations du collège soutenue alors par son principal, Raymond Mallerin.
C’est d’abord la Maison pour tous qui a hébergé les premiers ateliers. Les demandes allant grandissantes, avec le cap des mille adhérents rapidement atteint, l’association est née en 1983 et l’écrin de la Maison de la danse a été offert en 1988.
Présidente « historique » de Pulsion, Michèle Amolini a salué tous les adhérents et le public : « Vous êtes notre vecteur de motivation et notre moteur ». Puis, de rappeler les objectifs toujours en vigueur aujourd’hui : « Le projet croise pratiques amateurs, pratique soutenue du Conservatoire, formation professionnelle avec Coline et artistes en résidence ». Un plaisir de danser « qui rime avec rigueur, exigence, générosité et don de soi pour entrer en osmose avec le public ».
Sa successeure depuis cinq ans à la tête de l’association, Chantal Allègre, s’est dit « contente de voir que la danse sur Istres vit depuis quarante ans ».
Alors professeur d’éducation physique, Nicole Joulia est à l’origine de cette volonté de mettre la danse à la portée de chacun en la proposant d’abord à des élèves : « C’est toujours pour moi une émotion », a confié la première adjointe déléguée à la culture, soulignant que « Pulsion défend une danse de qualité ouverte à tous. J’ai confiance en son avenir ».
François Bernardini a soutenu d’entrée l’initiative. Le maire d’Istres, évoquant « cette éclosion manifeste », « la performance dans la qualité », s’est dit « heureux d’être attaché à ce symbole de la culture populaire ».
Prochains rendez-vous à Pulsion : jusqu’au 10 juillet pour les pré-inscriptions et du 4 au 17 septembre pour les portes ouvertes et inscriptions tout public.
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