Vous avez créé « L’avare » en octobre 2022 à l’occasion des 400 ans de la naissance de Molière. C’est « le » rôle d’une vie pour beaucoup d’acteurs. Comment l’avez-vous appréhendé ?

C’est un grand bonheur de jouer L’avare. Maintenant, de plus en plus, on transpose les œuvres et on les met dans une autre époque. Moi, je fais exprès qu’il n’y ait rien en terme de décors, hormis l’appel à un peintre, à des lumières, et de mettre en avant un texte extrêmement riche et qu’il est tout à fait essentiel de bien entendre, surtout pour tout ce qui se passe avec les jeunes premiers au début. C’est très intéressant tout ce que dit Molière sur cette société, des problèmes que pose la situation des jeunes femmes qui ne peuvent pas épouser les jeunes gens de leur âge parce qu’ils n’ont pas d’argent.

Vous êtes à nouveau programmé au théâtre de l’Olivier où vous aviez déjà joué « Bouvard et Pécuchet » en mai 2018.

Nous sommes heureux de revenir à Istres, surtout dans le contexte futur que j’apprends. Tant mieux si le nouveau théâtre sera plus grand. Il faut bien que les choses évoluent.

Quels sont les comédiens de votre compagnie autour de vous ?

On retrouve Lorella Cravotta qui était dans les Deschiens et plein d’acteurs nouveaux, des jeunes merveilleux, très étonnants.

Sur les écrans, vos apparitions sont plus fugaces. La dernière était dans « Constance aux enfers », un téléfilm de Gaël Morel avec aussi Miou-Miou et Salim Kechiouche. Diffusé sur France 2 le mercredi 1er février, il est arrivé en tête des audiences avec 3,6 millions de téléspectateurs.

Je me suis bien amusé à faire ça. J’ai aussi tourné avec Isabelle Adjani mais la date de diffusion n’est pas encore connue.

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Samedi 4 mars 20h et dimanche 5 mars 17h - Théâtre de l'Olivier
L’Avare de Molière - Compagnie Jérôme Deschamps

Création

Durée : 2h15
Tarif A : Plein 30€ / Réduit 26€
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