Istres propre et durable, belle réactivation

Environnement

Après deux ans d’interruption, la 11e édition, samedi matin, a permis de renouer avec ce bel élan collectif et intergénérationnel qui contribue à rendre notre ville encore plus belle. Si Istres est de plus en plus propre, il perdure des incivilités du quotidien à corriger. Plus de 900 Istréens et Entressenois sont passés à l’action dans les quartiers, à partir de 19 points de ralliement. Sur la plage de la Romaniquette, quelque 300 personnes ont convergé pour nettoyer le littoral. Du Prépaou au Boucasson, des Cognets à Trigance, 60 m3 de déchets ont été ramassés, contre 92 m³, sur le même périmètre, en 2019. Une opération coup de poing, associant le milieu sportif, a permis de débarrasser la seule plage du Cascaveau de 65 m3 d’immondices. En ajoutant la mobilisation en amont dans les écoles, les lycées et auprès des structures du handicap, 3200 citoyens bénévoles se sont investis. Le centre-ville a été le point de ralliement, avec animations et stands de sensibilisation sur les rives de l’étang de l’Olivier.

François Bernardini se disait « très fier de ce moment. Ce geste du plus grand nombre aide la ville. On mène cette action avec conviction. C’est l’écologie que je soutiens et que j’organise, basée sur une vraie réalité, pas dans l’incantation ou la punition ». Le maire d’Istres notait que « cette journée symbolise cette volonté de marcher ensemble vers un cadre humain meilleur ».

Yves Garcia, adjoint délégué à l’environnement et grand ordonnateur de ce temps fort, rappelait que « Istres propre et durable, ça doit être tout le temps. Il faut travailler sur les mentalités, éduquer, sensibiliser, impliquer et transmettre. Nous ne renoncerons pas ».

Nicole Joulia, première adjointe et vice-présidente du Conseil départemental, saluait « une armée d’écocitoyens qui se lèvent et agrège de plus en plus de partenaires au fil des années. Notre ville peut s’enorgueillir des actions concrètes menées pour l’écologie ».

Ayant lui-même chaussé les gants au Ranquet, le député Pierre Dharréville relevait que « toutes les générations sont représentées. C’est une préoccupation partagée pour la ville et aussi la planète ».