« Artpro13 » à la chapelle Saint-Sulpice

Exposition

« Artpro13 » , c’est le rendez-vous annuel des pratiques artistiques confirmées et professionnelles à la chapelle Saint-Sulpice. L’édition 2025 se tiendra du mercredi 26 mars au dimanche 27 avril.

Vernissage le 26 mars à 18h30.

Elle réunira les artistes suivants : Monsieur Benjo, Kari Brinck, Godda et Marc Le Carpentier.

Entrée libre du lundi au dimanche, sauf le mardi et les jours fériés, de 9h à 12h et de 15h à 19h.

Pour cette exposition, les dates de fermeture exceptionnelle de la chapelle Saint-Sulpice seront les suivantes :

- Du lundi 31 mars au dimanche 6 avril inclus

- Le lundi 14 avril le matin

- Du samedi 19 au mardi 22 avril inclus

Visite commentée les samedis de l’exposition, entre 14h et 17h, selon le calendrier des artistes.

Renseignements : 06 33 59 17 02 ou 04 13 29 57 13.

MONSIEUR BENJO

Peinture, techniques mixtes. Série : « Évasion » - Acrylique et collages sur toile.

L’artiste décline ses visions de la nature, de Marseille et ses îles, des calanques de la Côte bleue (Niolon, La Vesse, l’Erevine) ou des collines de la Nerthe qui se miroitent dans une Méditerranée réinventée. Plus loin, il met en scène la flore et la faune, marine et terrestre, dans des décors délirants, comme pour en souligner leur beauté éphémère et leur extrême fragilité.

Monsieur Benjo, né en 1986 et originaire de la Côte bleue, s’exprime sur toile depuis 2012. L’artiste construit un monde où le figuratif laisse une large place au rêve et à l’imaginaire. Chez lui, une magie hyperréaliste se mêle au fantasmagorique. Rien d’étonnant donc si on découvre, au hasard de ses peintures, le ciel et la mer interférer, les couleurs s’harmoniser ou s’affronter violemment, au gré de l’humeur d’un artiste continuellement à la recherche d’une vérité picturale et d’une réalité excessive qui confine au féerique.

KARI BRINCK

Huiles sur toile.

Kari Brinck est une artiste norvégienne, ayant grandi à Paris, qui incarne la richesse d’un parcours multiculturel. En tant que “Third Culture Kid”, elle a vécu une vie d’adulte entre les États-Unis, le Danemark, la France et la Norvège, des expériences qui ont profondément influencé son art.

Kari a suivi une formation artistique rigoureuse, débutant à l’Académie Charpentier à Paris (1982-83), avant de se perfectionner à Københavns Kunstskole (2011-12) à Copenhague. Tout au long de sa vie, elle a également enrichi son savoir-faire par le biais de multiples cours d’arts visuels, explorant diverses techniques.

Son œuvre se caractérise par des représentations de moments de vie flous, une approche qui vise à traiter la dissolution entre ce qui est “réel” et “irréel”, une thématique bien actuelle aujourd’hui. Le flou devient une nouvelle “réalité” et devient concret, encré sur la surface peinte. À travers ses peintures, Kari invite le spectateur à contempler la beauté et la complexité de l’existence humaine, tout en reflétant son propre parcours de vie.

En 2011, Kari a décidé d’élargir ses compétences en s’engageant dans une formation d’art-thérapeute. Elle a obtenu son diplôme d’art-thérapeute intégrative en 2015 de l’Institut for Kunstterapi au Danemark. Cette nouvelle dimension de son travail lui permet d’intégrer l’art et la thérapie, offrant un espace de guérison et d’expression créative à ceux qui en ont besoin. Aujourd’hui, Kari continue d’explorer les frontières de l’art et de la thérapie, partageant son univers unique et ses réflexions sur la vie à travers ses créations.

GODDA

Techniques mixtes. Séries « Les gardiens de Bifrost » et « Mes abris ».

La première série, « Les gardiens de Bifrost », fait référence à la mythologie nordique et au pont qui lie le monde des humains et le monde des dieux. Les vikings apercevaient « Bifrost » dans le ciel en forme d’aurores boréales, d’arcs en ciel. Le dieu Heimdal était le gardien de ce pont. Inspirée par l’art africain traditionnel, elle a créé ses propres gardiens, liant ainsi le Sud et le Nord. Ces gardiens sont des êtres rêvés, un mélange de guerriers et de fleurs. Elle a songé, depuis un moment, à exposer ces trois totems protecteurs dans une chapelle… C’est chose faite !

La seconde série, « Mes abris », présente un travail basé sur l’intuition et la spontanéité avec certains thèmes qui s’imposent à elle. En janvier 2020, les premiers arcs sont apparus dans ses peintures en pastel sec et se sont multipliés, nommés « ses abris », ils sont pour GODDA des lieux protecteurs. L’arc de l’arc en ciel dans l’histoire de Noé, l’arc de l’architecture, construction dans notre monde depuis six mille ans. Pour cette exposition, elle a décidé de continuer à travailler sur sa série d’abris.

MARC LE CARPENTIER

Série : Sans titre / Abstractions – 146x114 cm - 2024/2025 – Techniques mixtes sur toiles.

L’artiste, formé aux arts plastiques, est depuis plusieurs années avant tout un plasticien qui mixte matériaux et supports dans un langage non figuratif, souvent sur de grands formats. Il est également un artiste sonore et travaille en collaboration avec d’autres artistes en proposant des sonorisations d’expositions, des œuvres communes. Ce sont des moments de partage qui lui permettent de découvrir d’autres savoir-faire, de sortir des chemins battus et de s’ouvrir à d’autres modes d’expression. En perpétuelle réflexion et interrogation, il tente d’explorer de multiples pistes et, par là-même, d’éviter l’enfermement dans un seul style ou technique.

« Dans mon processus de création j’utilise et mélange plusieurs techniques telles que l’acrylique, les collages, les encres, les pigments… sur des supports très variés : toile de jute brute, carton, bois, verre… Le choix du support étant guidé par l’effet pictural recherché et / ou le sujet abordé. Depuis quelques années, j’intègre une dimension sonore dans certaines de mes créations. J’utilise le son comme une matière supplémentaire. Cela m’a amené à la mise en place d’installations souvent éphémères par des associations son - image / son - objet. L’univers sonore me permet d’apporter une nouvelle dimension à l’objet, induisant un rapport plus intime avec l’œuvre proposée au regard ».

Il vit entre la région d’Istres et l’Aude.