Vendredi matin s’est déroulée la commémoration du 104e anniversaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918. Le cortège des officiels, des élus et des porte-drapeaux s’est d’abord formé devant le monument aux morts à Entressen, en présence de nombreux habitants et d’enfants qui y ont déposé des oeillets rouges. Puis la cérémonie s’est poursuivie au centre-ville d’Istres, d’abord au portail d’Arles puis à la stèle de la paix. La base aérienne 125, sa commandante en tête, ont complété la représentation institutionnelle.

Lu à chaque fois par des membres du Conseil municipal des jeunes, le message au nom des associations patriotiques a ravivé« le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la patrie et la liberté ». « En cette journée de recueillement, ayons également une pensée pour nos soldats tués et blessés ces derniers mois en opérations extérieures », était-il également rappelé. Un « travail de mémoire » ravivé « en cette période stratégique périlleuse ». Le message officiel était de la même teneur : « Le traumatisme est mondial. Le sacrifice de nos Poilus nous oblige. Il nous rappelle que la paix a un prix». Deux soldats morts pour la France au Mali cette année ont été également cités : Adrien Quelin et Alexandre Martin.

Des cérémonies marquées également par les dépôts de gerbes, l’interprétation de la Sonnerie aux Morts et de la Marseillaise par l’Harmonie municipale Etoile d’Istres, le message de la Ligue des Droits de l’Homme au nom des Fusillés pour l’exemple et le recueillement remarqué du jeune Trupila, 10 ans, en souvenir de ses aïeux venus de Nouvelle-Calédonie combattre. Sensible à cet élan spontané, François Bernardini, maire d’Istres, a convié le jeune pensionnaire du Istres Football Club à venir saluer les porte-drapeaux à ses côtés.