Parmi les unités d’élite présentes sur le sol istréen, le 25e Régiment du Génie de l’Air, par les missions qui lui sont confié, dédié à l’appui et au développement des forces aériennes en opération, a la particularité d’être composée de militaires de l’armée de Terre, dits sapeurs, placés sous le commandement de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il est dirigé actuellement par le colonel Benoît Rossillon. Hier matin, c’est le général de corps aérien Laurent Lherbette, commandant des Forces aériennes stationnées à Bordeaux-Mérignac, qui a présidé la cérémonie marquant les 50 ans de cette institution.

Le Génie de l’Air voit le jour en 1949. C’est le 1er janvier 1972 que l’un des trois régiments recensés, alors stationné à Compiègne, devient le 25e RGA. Ce n’est que le 1er septembre 1996 qu’il rejoint Istres et le secteur de la Bayanne, à proximité de la BA125, à laquelle il est étroitement lié. Il est l’héritier et le porteur des traditions de la 52e Demi-brigade d’aérostation, unité qui s’est particulièrement distinguée pendant la Première guerre mondiale.

Le général Lherbette a rappelé son expertise et les terrains d’intervention où le « 25 » s’est distingué, Tchad, Koweit, Bosnie-Herzegovine, Tadjikistan, Sahel, Niger ou Jordanie. Aujourd’hui, près de 130 sapeurs du Régiment participent aux opérations Barkhane et Chamall, relevés tous les quatre mois par leurs propres camarades.

Puis, au nom du gouvernement de la France, il a accroché la Médaille de l’aéronautique au drapeau. Une haute distinction remise « à titre collectif, qui atteste des remarquables états de service de ce corps de troupe à nul autre pareil de l’armée française ».

L’honneur rendu au drapeau, le passage en revue des troupes, la remise de deux médailles militaires et le défilé des troupes au chant de leur hymne ont ponctué la prise d’armes, en présence des autorités civiles et militaires et des porte-drapeaux des associations patriotiques et d’anciens combattants, la musique étant interprétée par la fanfare du 1er Régiment de spahis.