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L’exposition « C2 L’art !... » reconduite régulièrement à la chapelle Saint-Sulpice, fait souvent des choix particuliers en matière d’écritures artistiques ou à contre-courant des expressions académiques.

Avec le thème 2025, «Sur la terre comme au ciel» , proposé aux artistes invitées pour cette édition, Nicole Brousse, Dliss, Julie Pelletier, Monique Perrin et Oni, nous entrons dans des interprétations et interpénétrations d’œuvres qui font échos. A travers l’imaginaire et la singularité de chacune et avec leur sensibilité au monde et à la terre, on découvre un hymne au vivant fragile qu’il nous faut protéger.

Exposition du mercredi 22 octobre au vendredi 28 novembre 2025.

Les artistes exposées : 

Nicole Brousse – sculptures/ bronze- grès – matières composites

Sculpteur femme et sculpteur de femmes, depuis plus de 40 ans. En effet, dès la fin de ses études aux Beaux-Arts de Marseille, elle décide de travailler, un peu comme une recherche scientifique, sur un thème bien défini : la femme. “Je sculpte des femmes parce que je suis une femme et qu’il me semble plus juste de partir de ce que l’on connaît le mieux, afin d’approfondir des thèmes qui sont d’ordre universels”. On peut découvrir son travail à travers différentes visions. D’une part au niveau physique, esthétique figuratif : séductions ou attitudes différentes (références au cirque, par exemple). D’autre part, au niveau symbolique, plus abstrait :psychologie et spiritualité de l’être humain. Ses œuvres sont réalisées en bronze, grès enfumé ou matières composites, de différentes dimensions, parfois monumentales, présentées comme un parcours de vie, dans les villes ou parcs.

Nicole Brousse vit à Aurons (13) dans l’ancienne maison de ses parents où elle accueille ses stagiaires dans son atelier qui surplombe le jardin.

Dliss – Techniques mixtes / matériaux divers/ installation murale

« Dessiner a toujours été une forme d'expression essentielle, quotidienne, acquise bien avant le langage. Mon parcours est autodidacte, j'ai eu l'occasion et la curiosité d’expérimenter les matériaux dans différents domaines artistiques, à Nice. Dans une école de sculpture sur bois, de 1994 à 1996, un maître compagnon, François Pochulu, m'a initiée à la restauration de cadres, meubles, meubles peints à la dorure, à l'encadrement.. Cette magie de créer, de transformer ne m'a jamais quittée, elle est pour moi un équilibre parfait. Le corps féminin représente, pour moi, la beauté à l'état pur, la sensualité brute, presque animale; une part d'intimité, de mystères.Mon travail gravite essentiellement autour de ce thème. Les supports et les matériaux employés n'ont cessé d'évoluer. Peu à peu, ces femmes intemporelles se sont parées de chevelures, d'atouts, d'armures, de bijoux, de plumes.. elles se sont métamorphosées sous d'autres apparences, guerrières, vierges, sorcières, chimères,...toutes expriment la puissance du féminin sacré ».

Dliss vit à Les Vans-en-Ardèche.

Julie Pelletier – Techniques mixtes – matières végétales / installation – peintures / volumes

Série « à travers les racines, la lumière ».

« Formée à l’école supérieure des beaux arts de Tours en 2009, je vis en Provence depuis le fin de mes études. Mon travail s’articule autour de la représentation de la nature dans ce qu’elle a de plus délicat, ténue, fragile. A travers l’expérimentation de matériaux industriels, je crée des installations pour permettre au spectateur de s’immerger dans mon monde. J ai choisi de présenter sur ce lieu, une installation assemblant peintures et volumes. Je l’ai pensé s’articulant autour de quatre toiles, à l’image d’un retable, lui conférant un caractère sacré. A travers ces toiles des racines se déploieront dans l’espace. Absorbant les couleurs d’un prisme traversé par la lumière, les toiles suspendues deviennent témoins. Elles montrent la puissance de la lumière ainsi que sa capacité à montrer les couleurs de la nature. Les toiles Vitrail sont morcelées. Elles sont construites sur une base en rhizomes réalisé au fusain. Cette base fragmente la toile à l’image d’un vitrail fragmenté par la présence du plomb. Les couleurs sont à la peinture à l’huile. La peinture est traitée de façon à créer un effet de la transparence (comme le vitrail). Les racines traversent l’espace, font échos aux toiles fragmentées, ajoutant un nouveau niveau de lecture. Elles se révèlent aux spectateurs sans pudeur. Les pampilles suspendues à leur bras sont comme des gouttes d’eau scintillantes…. ».

Julie Pelletier vit et travaille à Lambesc.

Monique Perrin – Techniques mixtes – matières végétales / peinture

« Artiste peintre plasticienne, je conçois l'art avant tout comme un mode d'expression donnant sens à ma vie. Je travaille sur des supports carrés symbolisant la terre. Je ne peins pas les arbres mais je raconte leur histoire, leur vie, leur souffrance, leur renaissance. Proche du mouvement artistique italien de « l'arte povera », mes prises d'empreintes d'écorces, lichens, branchages, fibre de coco, bois brûlés (selon la technique japonaise shu sugi ban) sont autant de révélations donnant naissance à chacune de mes créations. Entre couleurs vives et demi-ton, je souhaite par mon témoignage rendre hommage à ces grands de nos forêts, nos alter égo, livrant à votre regard toutes mes émotions. »

Monique Perrin vit à Ventabren.

Oni – Techniques mixtes – matières végétales / installation

« D'abord peintre, puis sculptrice, au fil des ans, j'ai développé un intérêt particulier pour le travail autour de la nature, avec l'intégration régulière d'éléments naturels dans mes œuvres. En utilisant ces derniers, je crée des œuvres qui reflètent ma sensibilité au vivant et mon engagement envers la préservation de l’environnement. Mon objectif est de créer des pièces qui non seulement captivent les sens, mais qui invitent également à la réflexion sur notre rapport à l'autre et à la nature. Ma démarche artistique se nourrit du monde qui nous entoure et de notre lien au vivant. À travers la peinture, j'exprime le plus souvent des émotions fortes sur la nature humaine, ce qui nous habite et ce qui nous lie à notre environnement. La sculpture en argile ou en grès est un moyen d'exprimer la matérialité de la vie. En capturant des moments de connexion et d'émerveillement, j'invite le spectateur à contempler sa relation avec lui-même, mais également avec le monde qui l'entoure. Le végétal ajoute une dimension éphémère à mon travail. En intégrant des éléments naturels, je célèbre la beauté fugace du vivant comme un memento mori qui alerte sur nos actes et leurs conséquences à venir ».

Oni vit dans la région de Salon-de-Provence.

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Entrée libre du lundi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h, fermé le mardi, dimanche matin et les jours fériés).
Fermetures exceptionnelles : vendredi 24 octobre, dimanche 2 novembre, lundi 3 novembre, week-end du 15 et 16 novembre.
Présence des artistes suivant un calendrier le samedi après-midi de 14h à 18h. Renseignements : 04 23 29 50 83.

Vernissage mercredi 22 octobre à 18h30.